Peintre de Paris

BOUCHON s’est lancée dans la peinture comme on se jette à l’eau. Certes depuis l’enfance, elle crayonnait, mais alors que les Beaux-Arts la tentait, elle fait son droit à Paris pour complaire à son Père. Sa maîtrise en poche, elle reprend aussitôt ses pinceaux. Elle s’amuse alors à faire le portrait de ses enfants, Frédérique et Antoine, de sa famille, de ses amis. Les lumière et l’architecture de Paris l’inspirent déjà naturellement. Et puis comme elle ne manque pas d’audace, elle passe une annonce dans un magazine et les premières commandes arrivent : un portrait d’enfant et un mariage à Cannes.

 

Au milieu des années 1970, BOUCHON prend ses premières toiles sous le bras et frappe à la porte de la galerie Antoinette, rue Jacob à Paris, réputée comme la meilleure galerie naïve de France, qui accepte de l'exposer. Sa carrière commence vraiment ce jour-là et elle n’a plus lâché ses pinceaux depuis.

 

Elle obtient en 1978 le Super Prix des Lectrices du journal Elle. Plusieurs expositions lui sont consacrées en France et à l’étranger. Elle est exposée de façon permanente dans différents musées. Sociétaire du Salon d’Automne, elle a été citée dans de nombreux ouvrages en France, aux Pays-Bas et au Japon.

 

Peignant exclusivement à l’huile, son style est souvent qualifié d’expressionniste. Selon son inspiration ou sur commande, BOUCHON réalise avec toute sa joie de vivre et un merveilleux sens du détail des mariages, des maisons de famille, des portraits, des paysages et surtout des vues de Paris, son sujet de prédilection.

 

BOUCHON met de la couleur dans nos vies. Des montgolfières surplombent les monuments. Les rues, les passants, les bistrots, les manifestations se dessinent joyeusement devant nos yeux, à travers des compositions parfaitement ciselées, toujours vivantes. Sous son pinceau, les tableaux des Musées s’échappent dans les rues de Paris, des Pays-Bas ou d’Italie, créant une ambiance festive.

 

BOUCHON n’en reste pas moins sensible à ce qu’il se passe dans le monde et fait s’échapper 130 colombes dans le ciel rouge de Paris après les attentats. Féministe toujours (Prix de peinture 2017 des Amis du Salon d’Automne), Les combats des écolos , Les râleurs , autant de tableaux qui confirment que BOUCHON est bien ancrée dans notre époque.

 

En 2025, la Société des Artistes Français la récompense d’une Médaille de bronze pour son tableau La fête du Louvre et l’Académie des Beaux-Arts lui attribue le Prix Bastien-Lepage.